Céline, 26 ans, infirmière libertine de Toulouse
Je m’appelle Céline, j’ai 26 ans, fraîchement diplômée en soins infirmiers, et je viens tout juste d’être recrutée à l’hôpital de Purpan, à Toulouse. Beaucoup de filles de ma promo rêvaient d’y entrer pour la réputation du CHU, la qualité des services, ou encore la diversité des spécialités. Moi ? J’ai accepté ce poste pour des raisons bien plus obscures… J’ai toujours été attirée par les lieux fermés, les uniformes, les rapports de pouvoir, les hommes en blouse et les femmes en sous-vêtements cachés sous leurs tenues médicales. J’ai cette obsession : le fantasme de l’hôpital. Et pas qu’un peu.
Il faut dire que ma vie sexuelle a toujours été décalée. Très tôt, j’ai su que je n’étais pas comme les autres. J’étais cette fille gentille au premier abord, toujours souriante, sérieuse à la fac, mais avec un feu intérieur prêt à tout cramer. Pendant mes trois années d’étude, j’ai multiplié les expériences. J’ai goûté à tout, ou presque. Pas parce que je voulais tester, mais parce que je ne pouvais pas m’en empêcher. Mon corps réclamait, mon imagination débordait. J’ai couché avec des profs, des internes, des camarades, des femmes aussi. Pas pour séduire. Pour ressentir. Pour faire tomber les barrières.
Mon premier plan à la fac de médecine, je m’en souviens encore. C’était dans une salle de repos au dernier étage, entre deux cours de sémio. Un futur kiné m’a lancé un regard appuyé et j’ai compris qu’il était comme moi. Pas besoin de mots. Il a fermé la porte, je l’ai laissé faire. Je ne savais même pas son prénom. Cette excitation de l’inconnu, ce vertige du moment volé, ça m’a rendue dingue. Je suis ressortie décoiffée, le cœur battant, les jambes qui tremblaient. Je n’ai pas suivi le cours d’après. Je suis allée me passer de l’eau fraîche sur le visage dans les toilettes du sous-sol… et j’ai croisé une étudiante sage-femme qui m’a regardée comme si elle avait tout deviné. Quinze jours plus tard, c’est elle qui me prenait dans les douches du vestiaire.
À partir de là, je ne me suis plus rien interdit. J’ai transformé la fac en terrain de jeu. Des couloirs, des salles de stage, des parkings, même la salle de simulation… tout y est passé. Je suis devenue une sorte de légende urbaine. On murmurait mon prénom dans les groupes WhatsApp sans jamais oser me le dire en face. Moi, ça me faisait marrer. J’étais respectée pour mes résultats et désirée pour ma réputation. C’était le combo parfait.
Un jour, j’ai couché avec un chirurgien pendant mon stage aux urgences. Il avait au moins 45 ans, froid, cassant, très dominant. Il me faisait des remarques du genre “t’as bien mis le garrot, ma grande” avec un rictus aux lèvres. Un soir, alors que j’étais de nuit, il m’a bloquée dans un local de stockage. Je savais que ça arriverait. J’avais tout fait pour. Ma blouse entrouverte, mon regard qui traîne, ma main qui frôle la sienne “sans faire exprès”. Il m’a bousculée contre l’étagère, m’a plaquée sans un mot, et ce qu’il m’a fait ensuite m’a obsédée pendant des semaines. Je me suis souvent demandé si j’étais normale d’aimer autant ça. Et la réponse est : oui. Parce que je me sens vivante.
Je ne suis pas juste une fille qui couche. Je suis une femme qui assume, qui explore, qui transforme chaque occasion en expérience sensorielle. Il m’est arrivé de faire des plans à trois avec deux étudiants en pharmacie qui révisaient chez moi. Je faisais des pauses “sexe” entre deux chapitres. J’ai couché avec une cadre de santé dans un Airbnb pendant un séminaire. On s’est mises en couple trois semaines, puis j’ai craqué pour son ex. C’est comme ça. J’aime les corps, les voix, les histoires d’un soir. Et c’est justement ça qui me pousse à faire du téléphone rose aujourd’hui.
Le sexe au téléphone, pour moi, c’est l’extension logique de mon appétit. Parler, écouter, exciter, ressentir… tout ça me fascine. J’adore l’idée de provoquer une érection avec seulement ma voix, d’imaginer les gestes de l’autre sans jamais le voir, de construire un monde à deux dans le secret d’un appel. Et si j’ai commencé à répondre à des inconnus via une plateforme de tel rose, c’est parce que j’avais besoin de cette dose de plaisir qui manquait entre deux shifts à l’hosto.
Je me rappelle d’un appel avec un homme marié, la cinquantaine, voix grave, très poli. Il voulait juste qu’on discute, qu’on parle de ma blouse, de mes gants, de la façon dont j’allais “l’ausculter”. Il ne m’a jamais rien demandé de trop direct, mais je sentais son excitation monter à chaque détail que je donnais. Il a joui en silence, et j’ai adoré ce moment suspendu, cette tension entre les mots. Je me suis caressée pendant qu’il me remerciait d’avoir été “professionnelle”. C’était délicieux.
Une autre fois, un trentenaire m’a proposé un scénario complètement délirant : il était patient en isolement et moi, l’infirmière qui venait “désinfecter” son sexe. On a ri, on a joui, c’était simple, libérateur, complètement fou. Je suis sortie de cet appel trempée, le cœur en vrac, l’imagination à bloc.
Mon corps réclame souvent plus que ce que la vie ordinaire peut offrir. Mais je ne suis pas là pour trouver un mec qui me pose une bague au doigt. Je veux me sentir désirée, encore et encore. Je veux qu’on me regarde comme un fruit interdit, qu’on me dévore des yeux, qu’on me supplie de continuer. Certains diraient que je suis excessive. Peut-être. Mais moi, je dis que je suis juste honnête avec mes envies.
Et puis, à Purpan, je sens que tout va recommencer. L’hôpital, c’est un terrain de jeu grandeur nature. Des couloirs sombres, des étages déserts la nuit, des regards échangés à la volée pendant les transmissions. Je sais déjà que le brancardier du bloc m’observe quand je passe. Je sais que le médecin anesthésiste a remarqué que je ne porte jamais de soutien-gorge sous ma blouse. Et je sais que le jour où je le coincerai dans la salle de réveil, il n’hésitera pas longtemps.
Mon projet ? Continuer à vivre comme je suis. Une infirmière sexy, libre, allumeuse, toujours prête à s’amuser. Que ce soit par téléphone, en live, seule ou à plusieurs. Le sexe est un terrain d’expression, un langage, une manière de respirer. Et moi, je respire fort.